Je relaie l’article de Nova : “George W. Bush scélérat jusqu’au bout”
Lâchement et illégalement, George le Vendu met à profit ses dernières semaines de pouvoir pour faire passer des décrets ignominieux, dictés par les lobbies, auxquels Barack Obama est farouchement opposé.
Le premier décret consiste à compliquer et à rallonger d’au moins deux ans la procédure requise pour reconnaître une substance chimique comme toxique et dangereuse dans le cadre des lois sur la protection de la santé au travail. L’industrie se frotte les mains, tandis que certains experts prévoient des milliers de morts et de maladies graves dues au béryllium, à la silice ou au diacétyl, actuellement en cours d’examen.
Et puis des forfaits environnementaux en série : une réglementation plus souple pour permettre l’implantation de centrales électriques à proximité des parcs nationaux et des zones naturelles protégées ; une réduction des pouvoirs des commissions de chercheurs qui s’opposeraient à des barrages, des autoroutes ou d’autres projets bétonneurs afin de protéger des espèces menacées d’extinction ; une autorisation donnée aux compagnies minières de charbon de déverser tous leurs résidus dans les rivières avoisinantes.
L’exercice de la médecine est également en ligne de mire. Un décret autorise chaque état à augmenter la part déboursée par les personnes à faibles revenus, bénéficiant du système Medicaid, pour les visites chez le docteur, l’hospitalisation ou les médicaments. Un autre vise à protéger de toute action judiciaire les professionnels de santé qui refusent de pratiquer des avortements ou autres interventions pour des raisons morales ou religieuses, ainsi qu’aux pharmaciens qui refusent de vendre des contraceptifs sur ordonnance.
En tout, on estime qu’une vingtaine de décrets scandaleux sont en cours d’enregistrement. En toute illégalité, puisque le délai pour de nouveaux décrets expirait le 1er novembre, sauf en cas de « circonstances extraordinaires », mais Bush n’a même pas invoqué cette clause.
Bien sûr, Obama pourra annuler toutes ces décisions, mais chaque procédure nécessitera de nouvelles expertises et un jugement de la cour suprême, ce qui prendra des mois, voire des années.
S’il y a une justice dans le ciel, Odetta ira au paradis et Bush rôtira en enfer !